Dans la combe endormie • Nyra, Platane

vise le bain de minuit dans la combe endormie
tous les regrets s'effacent, alchimie de surface

Le petit Korogu avait quitté les abords du relais de la forêt avec une besace pleine de glands, laissant derrière lui deux compagnons d'aventure dont l'un était ravi d'avoir gagné quelques nuits supplémentaires à l'auberge, et l'autre simplement satisfait d'avoir effectué le travail qu'on lui avait confié. Conitus avait apprécié cette escapade dans les bois, non loin de sa maison et de ses adelphes.

Sa prochaine préoccupation concernait désormais tous ces glands durement ramassés. Il s'était porté volontaire pour en débarrasser ses deux nouveaux amis et les conserver afin de les planter au gré de ses pérégrinations, mais les alentours du relais de la forêt étaient proscrits, de peur de revoir surgir une invasion d'écureuils.

Il s'était donc décidé à s'éloigner le plus possible, voyageant à travers le centre d'Hyrule au moyen de cette petite branche munie d'une paire de feuilles en forme d'hélice qui permettaient à ses semblables de s'envoler. Les monstres étaient ainsi plus faciles à éviter.

Il s'était laissé porter par le vent, sans destination précise en tête, longeant la citadelle d'Hyrule pour que finalement les courants d'air d'été le portent vers le sud. La Forêt du Temps, qui pointait le bout de son nez à l'horizon, avait tout de la destination parfaite. Quel meilleur endroit pour ensevelir des pousses d'arbre ?

Cependant, le vent finit par se montrer plus puissant, l'entraînant dans les hauteurs. Lorsqu'enfin il a la possibilité de poser pied à terre, il se situe, selon ses estimations, sur le Plateau du Prélude. C'est ici que s'est éveillé le chevalier de la princesse Zelda, bien des années auparavant.

S'il n'a pas vraiment choisi son lieu d'arrivée, il n'en trouve pas moins la symbolique appropriée à sa tâche : un lieu d'éveil et de renaissance comme celui-ci lui semble tout à fait apte à accueillir les germes d'un futur pan de forêt. Il se met alors au travail, creusant la terre à mains nues pour y enfouir ses précieux glands, lentement mais sûrement, les arrosant d'eau et d'un souffle de la magie végétale de l'Arbre Mojo, pour bénir leur croissance.

Il est si absorbé par sa tâche qu'il ne se rend compte que tardivement de la nuit qui commence à tomber, marquant la possibilité de tomber sur des monstres chassant de nuit. Alors qu'il frissonne, il observe autour de lui, et une vague lueur orangée au loin attire son regard. Un feu, peut-être ? Afin d'en avoir le cœur net, il s'approche avec discrétion, le pas léger. Plus il avance et plus l'image se précise : il s'agit bien d'un campement de fortune, établi autour d'un feu, près duquel sont rassemblés une jeune femme à la chevelure claire qu'il identifie comme une Sheikah, et une silhouette plus petite, plus enfantine, plus ... verte ?

Platane ? hasarde-t-il, peu sûr de lui.

Le visage qui se tourne vers lui confirme son intuition : il s'agit bien là de son précieux adelphe Korogu, toujours aussi reconnaissable à sa chevelure verte.

C'est bien toi ! Si je pensais te trouver ici ...

"Si loin de la forêt", manque-t-il d'ajouter, mais après tout son frère avait fait le vœu de parcourir Hyrule en tant que conteur, et les histoires doivent franchir toutes les frontières – alors au final, l'étonnement n'est pas de mise.

Je vois que tu ne voyages pas tout seul, fait-il remarquer en adressant un hochement de tête à la jeune femme se tenant près de lui. Est-ce que vous acceptez que je reste avec vous pour la nuit ?

Plutôt une agréable compagnie au coin d'un feu de camp qu'une errance nocturne dans un endroit qui n'est peut-être pas dénué de monstres.

@Nyra @Platane | Plateau du Prélude | fin juin

15/06/2023

Dans la combe endormie

@Conitus & @Nyra / Plaine du Prélude / Fin Juin

Platane traîne des pieds. Il est épuisé par toutes les recherches que mènent sa sœur de cœur Nyra. Ils avaient passé la journée à fouiller le Plateau du Prélude à la recherche d’un quelconque indice sur la Résurrection du Grand Héros. Clairement cela sonnait bien pompeux aux oreilles du Sylvestre. Difficile de croire que le célèbre Hylien avait pu renaître en ces terres. Nyra semblait toutefois persuadé qu’il y avait quelque chose à en tirer, tout était méticuleusement analysé et le petit Korogu lui s’ennuyait fermement quand il n’y avait pas d’histoire à écouter où à raconter. C’est que depuis un an la Sheikah connaissait presque tout son répertoire et il devenait bientôt impérieux qu’il renouvelle son registre. Le Vénérable Arbre Mojo ne se contentera pas de quelques contes lorsqu’il rentrera dans sa splendide forêt. Il ne tarissait d’ailleurs pas d’éloge sur son sujet et Nyra avait plus d’une fois mentionné son intention d’un jour rencontrer le Grand Arbre et sa demeure. Cela se ferait sans doute un jour quand Platane aurait fini de remplir sa caboche de millier de vie. Le temps n’est pas réellement un problème pour les Korogus, au contraire il s’égrène plus lentement que pour certaines espèces et un an était déjà passé comme un battement de cil.

On peut rentrer ? Le soleil commencer à décliner.

L’enfant pointe du doigt l’astre solaire sur son déclin. Il ne souhaite pas passer la nuit dans ses ruines et préfèrerait aller un peu plus loin, sur un terrain plus dégagé et foncièrement plus sûr à son sens. Quelques plaintes en plus finissent de convaincre l’archéologue de suivre l’arbrisseau. Le campement est rapidement installé, non loin de là où ils étaient déjà la veille. Le feu est allumé, éclairant d’une lumière chaleureuse la nuit qui commence à tomber et le Sylvestre se saisit d’une cuillère en bois qu’il pointe sur sa camarade en signe d’avertissement.

Tu es certaine de trouver un truc ici ? Tu dois pas être la première à venir, le trésor ou tout autre chose à déjà du être trouvé si tu veux mon avis. Il y a aucune histoire à tirer de ses vieilles ruines.

Il récupère la marmite en fonte dans le grand sac de toile de son amie et la porte tant bien que mal sur le trépied métallique installé au-dessus des flammes. Ce soir, c’est lui qui cuisine ! Et ce sera brochette de viande de Bokoblin, une fois parfaitement assaisonné ses monstres pouvaient avoir très bon goût et il est vrai que le Korogu prenait aussi plaisir à dévorer ceux qui avaient failli le manger. La chaîne alimentaire s’inversait parfois étrangement. Il se saisit d’un couteau et commence à détailler en cube le morceau de viande. Tout concentré à sa tâche, il manque de se couper le doigt quand il entend son prénom dans son dos. Le sylvestre se retourne avec une lenteur exagérée, le petit couteau à la main prêt à se défendre d’une attaque quelconque.

Ses yeux s'écarquillent de surprise devant la silhouette d’un de ses vieux amis. Il lâche son office pour sauter littéralement au cou de son jeune frère.

Comment je suis content de te voir Coni’. Je t’en prie oui tu peux te joindre à nous.

Il pousse délicatement son sylvestre ami vers le feu, tout en lui enjoignant de s’installer près de Nyra.

Je te présente Nyra, ma “soeur”. Elle m’accompagne depuis un an sur les routes et m’apprend les histoires de ce monde. Je lui ai conté la tienne naturellement.

Tout sourire, Platane retourne à sa tâche culinaire, sifflotant gaiement à l’idée de préparer un merveilleux repas entre amis. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas vu Conitus et il avait hâte de savoir la suite de son histoire.

Feniix

15/06/2023

Dans la combe endormie - Feat Platane et Conitus

Les ruines du temple du temps. La beauté délicate, élégante de l’architecture. La roche restante, dressée fièrement malgré le siècle écoulé, se mêlant à la nature sauvage, devenue reine du plateau. La lumière, doucement filtrée, tombant à travers le toit en ruine, pour venir baigner l’immense statue d’hylia qui ne semble, quant à elle, ne pas avoir bougé d’un pouce. Cette vision t’avait enchantée, alors que le gazouillement des oiseaux semblaient ajouter une touche finale à la beauté de ce spectacle. Et bon sang, que tu en avais pris, des notes, dans ton joli carnet de cuir. Des gribouillis indéchiffrables, pour tout œil non-entraîné, qui te figèrent sur place, de longues heures durant et condamnant le petit Korogu à tes cotés à écouter des explications enflammées et alambiquées. L’histoire d’un monument d’Hyrule. Une histoire pas si lointaine, et pourtant, recelant encore ses secrets.

Au loin, le soleil, épuisé par sa longue journée, entamait sa courbe descendante, décorant le paysage d’apaisante nuance de rouge, d’orange et de rose, annonçant bientôt l’arrivée d’une calme et fraiche nuit. Alors oui, tu aurais pu rester là, à analyser le moindre détail, sans te déconcentrer. À théoriser sur le passé lointain de cet endroit, que les écrits désignent comme un épicentre religieux. Mais une petite voix te rappela bien vite à la réalité, geignant presque. De grands yeux, plaintifs, une adorable moue, et tu avais alors fini par craquer, sans trop de résistance finalement.

« Bien, si tu es fatigué, rentrons. Rien ne m’empêche de revenir plus tard. »

À part peut-être un autre petit numéro de Platane ? Oui, ça, ça pouvait marcher. Tu avais du mal à lui refuser les choses, comme s’il était un véritable petit frère, connaissant facilement les cordes sensibles avec lesquelles jouer pour te faire craquer.

Ramassant rapidement tes quelques affaires, les attachants à la large ceinture de cuir se mêlant à ton obi, tu repartis en compagnie de ton camarade au Sud du plateau de prélude, dans un espace plus paisible, calme, et surtout, bien moins fréquenté de créatures qui aimeraient bien vous déguster pour le diner. Et c’est tout aussi rapidement que votre tente se dressa, fièrement, s’accompagnant d’un ardent brasier qui bientôt, ferait chauffer des délices, préparés par Platane et ses petites mains magiques.

« Je te trouve vachement pessimiste pour un petit esprit de la forêt ... Et puis il y a toujours des choses à apprendre tu sais ! Si je faisais ça pour les trésors, ça se saurait ! »

Laissant l’adorable personnage s’agiter avec un couteau dans la main, tu préféras te reculer un peu pour préparer votre couchage et surtout, éviter de perdre un œil ou bien un doigt dans un tragique accident domestique.

« Tu devrais faire attention avec ça, parce que je ne pourrais pas te recoller les branches Platanou ! »

Un petit rire passa la barrière de tes lèvres, tandis que tu commenças à installer votre tablée sur une roche à la surface plus ou moins plate quand soudain, une troisième voix s’ajouta à votre joyeux échange. Une intervention qui vous fit tout deux sursauter et qui précipita ta main sur ton arme, avant que tu ne comprennes que la menace était nulle, tandis que Platane sautait dans les bras du petit individu sombre qui venait d’arriver.

« Coni’ ? »

Un nom qui t’évoque quelque chose. Des souvenirs qui remontent. Une histoire, racontée au coin d’un feu, tout comme celui-ci. Tes sourcils se haussent, comme le coin de tes lèvres, et tu t’exclames joyeusement.

« Oh le fameux Conitus ! Enchantée ! J’ai tellement entendu parler de toi par ton frère ! »

Platane aimait raconter les histoires de ses adelphes, au point où tu avais l’impression de les connaître personnellement parfois. Invitant l’être à s’asseoir à tes côtés, d’un geste élégant, tu laissas déborder ta curiosité, comme une marmite sur le feu.

« Fais comme chez toi et mange avec nous voyons ! On ne s’attendait pas à croiser quelqu’un dans un coin aussi peu fréquenté pour être francs ... Qu’est-ce qui t’emmène jusqu’ici ? »

S’était-il découvert une passion pour les enquêtes, lui aussi ? Ou bien avait-il une autre raison ? Cherchait-il un trésor, contrairement à toi ?

vise le bain de minuit dans la combe endormie
tous les regrets s'effacent, alchimie de surface

Une bonne décision que de s'être approché lentement et fait connaître à distance respectable, se dit-il en te voyant faire volte-face avec un couteau de cuisine à la main. S'il avait imaginé, bien des années auparavant, lorsque vous étiez tous deux perchés sur les branches de l'Arbre Mojo, qu'il te verrait un jour manier la lame ...

Ton enthousiasme, en tous les cas, demeure le même, et si Conitus est d'abord heureux de te voir sauter sur tes pieds pour avancer à sa rencontre, il s'aperçoit vite à l'élan que tu mets dans tes gestes que tu comptes l'étreindre. Aussitôt, l'affolement afflue dans son esprit, et il recule précipitamment de plusieurs pas en criant :

NON !

Tu t'immobilises, et tout autour de toi semble faire de même. Pendant un instant, on n'entend plus rien d'autre que le craquement du feu. Il regrette immédiatement d'avoir levé la voix et se corrige aussitôt, l'intonation plus calme, mais aussi attristée.

Il ne faut pas, Platane. Tu le sais.

Son poison te serait fatal. Il sait que ne l'as pas oublié, pas après toutes ces années passées ensemble à le voir en souffrir, mais certaines habitudes ont la peau dure.

Mais moi aussi, je suis heureux de te voir.

Il t'écoute attentivement présenter ta compagne, qui comme tu le décris, semble le reconnaître rien qu'à son nom. Conitus n'en pense plus trop rien, maintenant, si ce n'est que plus de personnes auront vent de son existence, plus ses chances de trouver un remède augmenteront. Toute chance d'accident semblant passée, il s'autorise à se rapprocher de vous, et esquisse à nouveau un signe de tête poli quand on s'adresse à lui.

C'est bien moi. Enchanté, Nyra.

Tu l'invites à s'installer avec vous au coin du feu et il ne se fait pas prier, s'écroulant en tailleur dans la poussière à vos côtés, parfaitement à l'aise de par l'accueil qu'on lui fait et la joie de retrouver son adelphe – lequel n'a pas manqué de te conter son histoire, lui dis-tu. Il se permet donc de préciser, pour se prémunir de tout incident :

Dans ce cas, tu sais qu'il ne faut pas me toucher. Fais attention à toi.

Malgré tout, ça le touche qu'en vertu de son lien avec Platane, tu le traites instantanément en ami et lui accordes ton entière confiance. Les questions fusent, et il entreprend d'y répondre en tâchant de mettre un peu d'entrain dans ses habituelles intonations moroses.

C'est gentil, mais je vais passer mon tour. Je ne mange pas.

Plus maintenant.

Moi non plus, je ne m'attendais pas à tomber sur quelqu'un ici. Je ne pensais voir que des animaux et des monstres.

Ses avant-bras viennent se poser sur ses genoux pliés, et il poursuit :

Rien de particulier, à vrai dire. Je me suis retrouvé avec une grande quantité de glands ramassée près du relais de la forêt, mais le propriétaire n'en peut plus d'être envahi d'écureuils, alors j'ai promis de les planter ailleurs. Je n'avais pas vraiment de destination précise en tête ... Très honnêtement, si je suis arrivé jusqu'ici, c'est parce que le vent était fort, sinon je pense que j'aurais dormi au pied du Plateau.

Un endroit loin d'être anodin, plein de symbolique et de mystères. Même si c'est par hasard, il n'est pas mécontent d'avoir atterri ici, ne serait-ce que pour dire qu'il a foulé le sol qui a vu renaître le prodige hylien.

Et vous, finit-il par dire en retour, qu'est-ce que vous faites ici ?

Contrairement à lui, vous semblez parfaitement équipés pour les déplacements et les séjours en extérieur, ce qui lui fait éliminer la possibilité qu'à son instar, vous vous trouviez ici par hasard.

@Nyra @Platane | Plateau du Prélude | fin juin

15/06/2023

Dans la combe endormie

@Conitus & @Nyra / Plaine du Prélude / Fin Juin

Il s’amuse avec son couteau comme un enfant. C’est Nyra qui lui avait montré la première fois comment bien s’en servir. Pour lui sa ressemblait quelque peu au cisaille qu’utilisait ses grands frères pour se faire une beauté. Il est vrai qu’une branche mal placée peut vous défigurer complètement. Le fait est que quand on vit à la mode Korogu on a moins besoin de tous ses équipements d’humains. Du moins c’était ce que pensait Platane avant de goûter à tous ses artifices. Curieux par nature, il demandait régulièrement aux marchands ce qu’ils avaient de nouveau ou d’innovant. Il y avait toujours des nouveaux trucs, comme les fourchettes, ces espèces de petites fourches qui servaient pour picorer les aliments. C’était inutile mais distingué, sans doute y en avait-il à la table du Roi. D’ailleurs il aimerait bien y faire un tour au château du Roi, voir ce qu’on servait en cuisine et puis…

Aïe !

Faute d’inattention l’arbrisseau s’entaille légèrement l'épiderme. Un peu plus et il perdait un doigt, il aurait fallu attendre plusieurs années avant que sa repousse. Il avait poussé un petit couinement qui avait attiré l’attention alors que Conitus expliquait la raison de sa présence.

Pardon, je me suis coupé un peu. C’est une chouette idée d’avoir voulu planter les glands. On manque un peu de forêt par ici je trouve.

Il se lèche le doigt, geste quelque peu futile mais qui le rassure quand bien même la plaie n’est pas du tout profonde et se refermera d'elle-même d’ici demain sans doute. Il en profite toutefois pour prendre la parole et donner quelques explications.

Nyra voulait regarder les vieux cailloux et connaître leur histoire. Moi je pense qu’il y a plus grand chose à savoir mais elle me dit que si. En plus elle me trouve pessimiste.

Il gonfle les joues en signe de protestation et porte ses poings sur ses hanches.

Mais je suis pas un pessimiste moi ! Je suis même un grand réaliste. En tout cas ici les arbres ils disent rien, ils sont muet et tremblants, ils ont du voir des choses pas très jolies si vous voulez mon avis.

Le petit Korogu se remet à sa tâche, pas peu fière de sa petite intervention qui au coin du feu donnait des allures de prophétie ou d’histoire pour se faire peur. Il en a d’ailleurs quelques-unes en réserve si le trio souhaitait connaître quelques frissons.

Moi je suis super content de te voir Coni’, ça me fait plaisir de voir un frère que j’avais pas vu depuis longtemps. J’avais peur qu’un monstre t'attrape, bien que tu sois une arme à toi tout seul. Tu as trouvé des indices pour ta guérison ?

On ne pouvait pas dire que Platane manquait de sincérité, mais il y avait sans doute un grand manque de tact dans ses actions.

Nyra c’est une grande scientifique elle peut sans doute t’aider. Elle connait plein de trucs que moi je sais même pas ce que c’est en vrai.

Il cesse d’user de son arme pour mettre les cubes de viande sur des petits bâtons qu’ils avaient préalablement coupé en fine tige.

Feniix